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Sale Conne

Je vais!

19 Mai 2020 , Rédigé par SC Publié dans #Tranches de vie

Et comme jamais deux sans trois (bande de veinard(e)s!) j'suis toujours là. Parce que tu sais, je t'ai un peu raconté je crois, ou pas. J'en sais rien, je passe, j'écris des trucs, et je me casse. Je ne relis jamais. Rien. J'aime pas. Je ne sais même pas pourquoi j'écris. L'effet cathartique de l'art p'têt... Ou autre chose va savoir!

Du coup, ces derniers, temps, j'te disais que j'avais pas la patate, j'en avais gros dessus (jeu de mot waouw!). J’espère que ce n'est pas qu'une impression, mais il me semble que je vais. J'peux pas dire super bien, mais je vais, disons mieux. Le bin's, c'est que je ne sais pas pourquoi. Bon, j'ai les dates de reprise des cours, deux semaines de "cours refresh"à partir du 15 Juin, suivies (normalement) des examens et hop! Finito! Le point final, le bout du bout du tunnel. C'est marrant comme de repartir dans les études, tout requitter, partir, déménager, etc... Tous les trucs moisis, les histoires pas cools etc... Je dois avouer que j'ai merdé. Le pire, c'est que diplôme ou pas, une chose est sure, je n'ai vraiment plus envie de bosser dans ce milieu. Plus envie mais alors du tout! Du tout!

Bingo ou tout ça pour rien? Tu sais quoi? J'm'en branle! J'm'en tape de coquillard. J'm'en fous total! Ma fierté sera d'être allé au bout, de ne pas avoir abandonné et vu les circonstances, franchement, c'est pas l'envie de tout plaquer qui m'a manquée! Bordel!

L'autre jour, pareil qu'aujourd'hui, j'étais allongée sur mon lit et je ne sais plus pourquoi, je me suis dis "mais t'es conne!". Et bien, ça m'a choquée. Je me suis choquée. Je me suis dis que bordel! Je ne parlerai à personne comme je me parle à moi même. Comment je m'auto-descends! J'suis pas tendre. Comment j'ai pu jusque là m'autoriser à me traiter comme une merde et penser que les autres n'en feraient pas de même?

Du coup j'ai décider d'apprendre à être indulgente avec moi même. Non seulement parce que merde, je le mérite, et qu'en plus, j'suis bien plus qu'humaine comparé à certain(e)s crois moi! Du coup, j'ai le droit de ne pas toujours faire tout bien, j'ai le droit de me planter, de faire de mauvais choix. Oh!

Alors voilà, j'essaye de me dire ça et ça va mieux. J'ai fais le vide autour et dedans, alors si je ressens encore cette pression, c'est qu'elle vient de moi. Faut pas s'infliger ça.

Ça va te paraître prétentieux, ou mais au final, je m'aime. J'aime mes valeurs, je sais que je suis quelqu'une de bien, une belle personne tout ça, et pourtant je laisse les autres me faire penser que non, c'est pas assez. Comme mon ex! Je souris parce que quand j'y repense! Je ne sais plus si je t'avais raconté! Elle avait osé me dire que "je ne donnais pas assez de ma personne". La blague! Je lui ai répondu direct comme ça, sans réfléchir, ou en plutôt en disant tout haut ce que je pensais tout bas! Je lui ai répondu en lui disant (je cite!) : "Pas assez de ma personne? OK. Tu veux quoi? Un rein?". Bon. sur le coup, elle a bloqué direct. Comme si on avait appuyé sur la touche pause de la télécommande. Ça n'a pas duré longtemps, et elle a pas super bien réagi à ce trait d'esprit et de finesse.

Ah! Y'a aussi encore un truc. En ce moment, parce que je n'avais pas de nouvelles d'elle et que je ne savais pas pourquoi, je me suis mise à penser à E., la macrobio.

Mais si! E., l'ex de la meuf de ma pote. Un soir, ma pote m'appelle, et me demande si je peux héberger l'ex de sa copine, qui viendrait passer une nuit avec sa tante qui a un cancer, parce qu'elles voulaient acheter un truc dans le coin, du coup elles venaient pour visiter, bref! Tu vois? J'ai bien sur dis oui.

Je sors du taff, 21:30, j'étais éduc' à l'époque. Je l'avais eu par message pour lui dire où je mettais la clef, qu'elles se mettent à l'aise et qu'il y avait des bières dans le frigo. "Faites comme chez vous!".

J'arrive chez moi, j'ouvre la porte et là bim! Dans ta gueule in your face ta mère! 

Je me rappelle qu'elle avait une chemise un peu satiné bordeaux sombre, un jean, et des bottines marrons. Je l'ai trouvé tellement classe. Genre un truc comment dire. Elle dégageait un truc zen, et pourtant un truc tellement élégant, simple. Je l'ai trouvé belle. Pas belle genre mannequin, mais un magnétisme chic et délicat. Voilà. C'est ça.

Ma pote m'avait fait le topo. Une macrobio, qui vit avec sa tante malade qui l'avait élevée, une enfance pas terrible avec une mère terrible, et puis surtout, je savais qu'elle avait une copine et j'ai essayé de faire passer mon trouble en me répétant ça.

Ensuite, on s'est revues, plein de fois, toutes les deux, mêmes avec sa copine. Je kiffais pas trop sa copine. Pas par "à priori", juste parce qu'elle n'était pas fun. Jamais. Toujours sérieuse. Elle était jalouse aussi beaucoup de ma relation avec E.

Je te replace le contexte, mais en gros, on est carrément à l'opposé sur pratiquement tout, et pourtant, on s'entend super bien. Va comprendre!

Je te précise aussi, qu'après cette première rencontre, le flash "physique" m'est passé. J'ai pas de style, mais je préfère une fille avec quelques kilos de trop, qu'une avec quelques kilos de pas assez. Puis, le temps passe. Si je suis honnête, et parce que ma meilleure pote trouve qu'il y a un truc chelou entre nous. Pas plus tard que Lundi, on discutait et elle m'a demandé s'il s'était passé un truc entre nous.

Je me suis parfois demandé. Je me suis peut être persuadée. Parce que je suis une connasse (bravo l'indulgence! bravo! ^^), je vois une cassos, bim! J'ai des paillettes dans les yeux, mon instinct d’infirmière, tout ça, je tombe dedans. Par contre les meufs cools, tu peux être sur que j'en fais des potos. Comme si j'avais peur de les aimer trop, et de les perdre. Parce que c'est ça l'amour. Donner le pouvoir à quelqu'un c'est pas rien. Il peut vous détruire, et vous pouvez les perdre à jamais. Potes c'est bien, c'est confortable, rassurant. Donner son amitié est bien plus important que de donner son amour. Bien plus fort et sur.

Tout ça fait que voilà. J'ai parfois pensé qu'il y avait des signaux bizarres parfois et je me suis toujours persuadée que je me faisais des films. Trouillométre à zéro. La panique quand tu te dis que là, c'est électrique. L'ambiance est moite, c'est plein de sous entendus, un truc sous-jacent, la baleine sous gravillon.

Tout ça pour dire que voilà, je fantasme beaucoup. Ça me colle le flip. J'ai pas envie de reparier sur le mauvais poney. Quitte ou double c'est comme le Loto. On joue toute sa vie, et on gagne rien mais on y croit, blablabla. J'veux plus y croire parce que je ne veux plus donner de pouvoir de me blesser encore. 

Pour conclure, je fantasme de ouf, hormones au taquet, indulgence, et écriture au lieu de branlette.

On ne peut plus dire qu'il n'y a pas de changement là! Je vais!

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Comment tu arrives ici...?

19 Mai 2020 , Rédigé par SC Publié dans #Tranches de vie, #Conne-versations Virtuelles

Parfois j'me demande qui vous êtes. Wé, vous là, les lecteurs de l'ombre. Bon, je sais comment certain(e)s d'entres vous arrivent ici, et grâce à quels mots clef. Bon. C'est le jeu. Mais les autres? Vous faites quoi ici? T'arrives là comment?

Wé, j'te tutoie du coup, c'est un peu comme si on était intime. Enfin, disons que tu connais plus mon intimité que moi la tienne... Tu vois ce que je veux dire... Tu passes, et tu ne me laisses même pas l'adresse de ton blog... Comment je sais qui regarde sous mes jupons?!? C'est frustrant!

Alors tu comprends, j'étais posée là, relax, allongée, j'écoutais ça.

 

Véridique. Du coup j'ai pondu d'un coup le truc précédent parceque cette musique, j'peux t'avouer puisqu'on est intime, que s'il me reste un fantasme, c'est bien baiser sur cette zick. Wé, et baiser bien. C'est pour ça que j'ai pensé à la voisine, et aussi parce que je viens de fumer. Du coup c'était soit me tripoter soit écrire. Conclusion, me voilà ici sur ton écran.

Alors excuse si cette pensée est un peu décousue. Tu comprends le truc. J'suis hight. La weed. Le mal!

Bref, j'me demandais donc comment tu arrives ici toi. Alors? Raconte! Fais pas ta pute, on est intime! wink

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La voisine...

19 Mai 2020 , Rédigé par SC Publié dans #Tranches de vie

Deux mois que je la mate. Pas comme une perverse qui se touche planquée derrière ses rideaux. Non. Pas comme ça.

Confinement. Je fume à ma fenêtre. Le soleil de sortie, les rideaux s'ouvrent. Plus de vitres pour nous séparer. On vit presque avec nos voisin(e)s.

Elle? Une petite brunette qui a un petit chien, une sorte de Jack Russel. "Hagrid". Fan d'Harry Potter donc. Elle cuisine un bouquin dans une main, une tasse dans l'autre. Elle parle à ses plantes et chantonne du Aretha Franklin quand elle fait le ménage. Elle a des plantes qui inondent son balcon. Le soir, elle s'enroule dans un plaid et regarde la télé en mangeant des M&M's. Parfois, elle reçoit un appel. Souvent ses parents. Elle a l'air d'être beaucoup plus complice avec son père. Elle raconte à ses copines qu'elle a arrêté de fumer, et qui lui tarde de les revoir. Elle se tripote les cheveux quand elle téléphone, et elle fait les 400 pas. Autant elle parait un peu éteinte, autant elle rayonne quand elle sourit. Elle fait du yoga, ou de la méditation. Un truc vaudou sur son tapis rose.

Oh je sais ce que tu te dis là! J't'avoue que parfois, je ne me sens pas trop à l'aise quand je mate dans la direction de son appart. Mais nos fenêtres sont l'une en face de l'autre. Face à face. Même étage. Seule la petite cours nous sépare.

Une fois je lui ai parlé. En fait pour tout te dire, c'était la seule fois. Le hasard. Bien sur que j'aurais pu la recroiser aisément. Elle sort son chien toutes les deux heures. C'est immuable, réglé comme un coucou suisse bien huilé. 

On s'est croisées au petit parc. Je promenais le chien et elle "Hagrid". J'étais là avant elle. Je me suis assise sur le petit banc, celui sous le grand chêne. J'ai claqué mon spliff. Il faisait beau, j'ai sorti mon bouquin. Agatha Christie, "Le crime est notre affaire". Je ne l'avais pas vue s'approcher. C'est le chien qui a vu le sien.

- C'est un mâle, m'a-t-elle demandé.

- C'est un mâle? Euh non, non, une femelle. Fifou.

Je lui ai donc balancé le nom du chien. Fifou. Le top.

Elle a détaché "Hagrid" et s'est assise à côté de moi.

- Pardon! Le confinement. Désolée.

Elle s'est relevée d'un bon. Ça m'a faite sourire.

- Pas grave, tu peux t'asseoir, pas de problème.

Tu vois? N'importe quoi! Covidtruc, confinement, tout ça, et moi?

"Assis toi, no prout, postillons-nous dessus toi et moi".

Nulle! Naze! Genre "je suis Chuck Norris poupée". Je me fatigue si tu savais!

Bref! On a donc papoté ce jour là une bonne demi heure. Pas de philosophie, du sens de la vie tout ça. non. Juste des trucs banals, du style "C'est ta chienne? Elle a quel age? Tu fais quoi dans la vie? Tu lis Agatha Christie? ". Sujets bateaux. Voilà.

Mais tu vois le truc? Une meuf se pointe, je perds mes moyens, je baisse la garde. Du coup, deux mois que je la mate quoi. A distance. Sans faire exprès. Alors oui, je pourrais la recroiser, lui reparler, mais j'suis trop faible, j'pourrais retomber dedans, comme Obelix, et cette potion là n'est pas bonne pour moi! Info sure. Du coup, la distance et ce confinement, c'est pas plus mal. J'peux pas craquer. Non, j'peux pas...?

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Droit devant!

19 Mai 2020 , Rédigé par SC Publié dans #Tranches de vie

J'passe ici déverser mes pensées. Comme on vide une poubelle. Je ne sais pas si ça va mieux après. Mais je le fais, sans réfléchir, sans relire. Juste poser ça là et démerdez-vous.

Hier, je suis revenue dans ma piaule d'étudiante. Sortir le frigo, le micro onde etc... Bizarre comme sentiment. J'en ai tellement chié (et c'est pas fini!) dans cette chambre minuscule et miteuse. Bon sang!

Pas de retour avant un mois. Le temps de relancer la machine et de passer enfin (!!!) ce foutu examen. Quelle idée! Repartir à l'école, voir ça comme un bout de tunnel, genre "ça ira mieux après". Rien ne va mieux mais c'est en bonne voie. Rester positive. Ne pas plonger la tête la premiére dans 20 centimétres d'eau. Je pourrais m'y noyer.

Je squatte toujours chez les "Macrobios". Marrant comme situation ça aussi. Ma vie est une suite de trucs totalement illogiques, improbables.

Je pense à la suite. Rester ici, bouger à l'océan, revenir dans la métropole, ou ailleurs? J'ai peur mais je sens bien qu'il faut que ça bouge. Je sens bien qu'il faut que je commence un truc ailleurs, table rase encore une fois. Rester ici, c'est s'enterrer vivante, prendre des claques, se relever, repartir donc.

Tu sais, j'ai pas trop le choix. Alors finissons-en avec ces études, examen in the pocket ou pas, mettre juste un point, clore le chapitre.

Droit devant mon cap'tain! Droit devant!

 

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Véronaïs...

10 Mai 2020 , Rédigé par SC Publié dans #A.

J'ai eu envie de passer sur son profil. Juste un clic, et repartir. Parce que tu sais, elle m'intrigue cette histoire de "tour de Grassie". Je la connais bien cette saloperie de tour. La tour des éclopés, grands brûlés et amputés. Tu fais quoi là bas bordel?!?

Et bien aujourd'hui, j'ai su. Le 12/12... Accident grave, 8 fractures et apparemment, une jambe en moins. La gauche. Merde! La tuile!

Ça me fait un truc. Je sais bien qu'elle n'a pas été réglo. Elle m'a blessée. Elle a tapé en plein dans le mille, comme si elle connaissait mes points faibles, mon talon d'Achille.

Bien sur, je lui en ai voulu. Beaucoup.

Mais ça ne valait pas une jambe de moins bordel!

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