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Sale Conne

conne-versations virtuelles

Comment tu arrives ici...?

19 Mai 2020 , Rédigé par SC Publié dans #Tranches de vie, #Conne-versations Virtuelles

Parfois j'me demande qui vous êtes. Wé, vous là, les lecteurs de l'ombre. Bon, je sais comment certain(e)s d'entres vous arrivent ici, et grâce à quels mots clef. Bon. C'est le jeu. Mais les autres? Vous faites quoi ici? T'arrives là comment?

Wé, j'te tutoie du coup, c'est un peu comme si on était intime. Enfin, disons que tu connais plus mon intimité que moi la tienne... Tu vois ce que je veux dire... Tu passes, et tu ne me laisses même pas l'adresse de ton blog... Comment je sais qui regarde sous mes jupons?!? C'est frustrant!

Alors tu comprends, j'étais posée là, relax, allongée, j'écoutais ça.

 

Véridique. Du coup j'ai pondu d'un coup le truc précédent parceque cette musique, j'peux t'avouer puisqu'on est intime, que s'il me reste un fantasme, c'est bien baiser sur cette zick. Wé, et baiser bien. C'est pour ça que j'ai pensé à la voisine, et aussi parce que je viens de fumer. Du coup c'était soit me tripoter soit écrire. Conclusion, me voilà ici sur ton écran.

Alors excuse si cette pensée est un peu décousue. Tu comprends le truc. J'suis hight. La weed. Le mal!

Bref, j'me demandais donc comment tu arrives ici toi. Alors? Raconte! Fais pas ta pute, on est intime! wink

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Touchée...

25 Juillet 2016 , Rédigé par SC Publié dans #Conne-versations Virtuelles

Causerie

 

Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose !

Mais la tristesse en moi monte comme la mer,

Et laisse, en refluant sur ma lèvre morose

Le souvenir cuisant de son limon amer.

 

Ta main se glisse en vain sur mon sein qui se pâme ;

Ce qu'elle cherche, amie, est un lieu saccagé

Par la griffe et la dent féroce de la femme.

Ne cherchez plus mon coeur ; les bêtes l'ont mangé.

 

Mon coeur est un palais flétri par la cohue ;

On s'y soûle, on s'y tue, on s'y prend aux cheveux !

Un parfum nage autour de votre gorge nue !...

 

Ô Beauté, dur fléau des âmes, tu le veux !

Avec tes yeux de feu, brillants comme des fêtes,

Calcine ces lambeaux qu'ont épargnés les bêtes !

 

Charles Baudelaire

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