Zeeeeen...
Chut! No Comment...
Driing!
Bon. J'ai abandonné le site de rencontre. Ouais j'ai fait ça. De la merde en boite ce truc. Au début, j'trouvais ça marrant. Et puis, au final, c'est genre, pathétique. Entre la vieille qui me balance tous les jours des trucs bien salaces, trois douzaines de couples, 57 plans cul, un vieux qui veut m'épouser, la divorcée qui veut essayer avec les meufs, etc... Etc... Etc...
Bref, j'me suis assez vite lassée!
Mais faut que j't'avoue... J'suis partie en laissant mon numéro à une fille. Enfin, j’espère! Parcequ'on textote... Rien de mal... Mais vu les énergumènes du site, ça fait un peu peur! Imagine que ce soit un mec... Ah ben là...
Mais, j'ai quand même un sacré modjo en ce moment! Alors p'têt...
J'aime bien beaucoup...
J'aime bien me rouler un p'tit spliff, le soir, juste avant de dormir...
Je m'allume deux trois bougies, j'me mets une p'tite zick...
Je m'allonge sur mon lit...
Je profite de l'air un peu plus frais...
Je ferme les yeux, et je pense à elle...
Avec moi... Contre moi...
En elle, sur elle, sous elle...
Et là, parfois, j'ai un p'tit frisson qui me parcoure le dos et me fait trembloter...
J'sais pas bien ce que c'est ce truc...
Mais j'aime bien beaucoup...
C'est tendu...
On y est. Nous y sommes.
On en est là, où tu sais...
C'est comme électrique.
Les mots ne sortent plus, ni d'elle, ni de moi.
Je sais... Je le vois dans ses yeux...
Je vois bien qu'elle ne me "hait point"...
Que peut être , elle se dit plein de trucs moches sur moi...
Elle attends, espère(?) que je vais réagir.
Ouvrir les yeux, et enfin voir comment tout à changer...
Mais, je ne réagirais pas.
J'veux qu'elle me laisse tomber... Parce que moi, j'y arrive pas...
C'est tendu... Comme un string taille 36 sur Demis Roussos! C'est pour te dire!
Par contre, on continue de niquer comme des castors! Et on s'applique!
On en est là, t'sé, ou c'est moche.
Où il faut se lancer, choisir, ou bien laisser aller..
J'aime pas tellement, tellement...
Mon pote...
Mon pote, c'est comme mon frangin.
T'sé, c'est mon pote d'enfance.
Celui qui parfois, m'a faite déraper dans ses travers à lui.
Il n'est pas parfait, mais je ne l'aimerai pas autrement. C'est mon pote d'enfance...
Il a osé! Ce soir, il m'a envoyé ça:
Et depuis ça tourne en boucle...
Mais il avait tord!
Cette chanson ne parle pas de moi!
Je dirais plutôt qu'elle ME parle, comme un murmure à l'oreille d'un poney.
Un rappel à l'ordre!
"Oh! Remue toi! Avant tu étais comme ça, tu t'es cassé où?!? Reprends toi!"
Au final... Il me connais bien ce p'tit con!
C'est mon pote... Et je ne l'aimerai pas autrement!
Touchée...
Causerie
Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose !
Mais la tristesse en moi monte comme la mer,
Et laisse, en refluant sur ma lèvre morose
Le souvenir cuisant de son limon amer.
Ta main se glisse en vain sur mon sein qui se pâme ;
Ce qu'elle cherche, amie, est un lieu saccagé
Par la griffe et la dent féroce de la femme.
Ne cherchez plus mon coeur ; les bêtes l'ont mangé.
Mon coeur est un palais flétri par la cohue ;
On s'y soûle, on s'y tue, on s'y prend aux cheveux !
Un parfum nage autour de votre gorge nue !...
Ô Beauté, dur fléau des âmes, tu le veux !
Avec tes yeux de feu, brillants comme des fêtes,
Calcine ces lambeaux qu'ont épargnés les bêtes !
Charles Baudelaire
J'me soigne...
C'est l'été, les vacances...
Arrêt des cach'tons.
Reprise des sorties.
Bronzage intensif.
J'me panse mes plaies.
Pourvu qu'on ne m'arrache pas mes croûtes!
C'est pas simple...
J'suis coincée entre ça:
"T'es belle!
_ Arrête!
_ J'ai de la chance!"
Entre ma"boule" qui a encore grossi et me provoque des trucs chelous dans mon neurone.
Et aussi elle, que j'ai vue passer avec sa pouf et sa "belle-mère"...
Alors tu vois? C'est pas simple...
L'pruneau!
Quand j'pense à elle, j'ai comme un pincement au cœur.
Elle n'est plus qu'une parmi d'autres.
Une de plus.
Une de celles qui m'ont essorées le cœur.
Vidée comme une truite!
Un pruneau sec...
Parce qu'elle me plait bien cette fille.
Mais tu sais quoi? J'arrive pas à "éprouver".
Bien sur, je ris, je baise, je prends mon pied et le sien aussi.
J'éprouve rien.
Ni avec elle, ni avec les autres.
Un pruneau sec...